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ACTUALITÉS ACTUALITÉS
UNE NOUVELLE RÉFORME QUI MALMÈNE LA FORMATION INITIALE
« Mieux former pour mieux faire réussir nos élèves » : c’est la novlangue utilisée par le ministère de l’Éducation nationale et de
la recherche pour présenter sa réforme de la formation initiale. L’exact contraire est pourtant lisible dans les textes publiés au
Journal Officiel.
UN CONCOURS MOINS EXIGEANT…
En effet, reprenant la réforme initialement portée par Nicole Belloubet et abandonnée par le gouvernement démissionnaire en
juillet 2024, ces textes prévoient le recrutement des professeur·es certifié·es et documentalistes et des CPE en cours de
troisième année de licence, donc à bac +2,5, niveau de recrutement historiquement le plus bas. Et sur des contenus
disciplinaires nettement revus à la baisse : il s’agira somme toute d’avoir une bonne maîtrise des programmes du collège et du
lycée, et le contenu disciplinaire de la licence sera phagocyté par des cours de « valeurs de la République ». De plus, si le
format des concours est modifié à la marge (la règle reste deux épreuves écrites et deux épreuves orales), l’entretien de
motivation demeure l’une des deux épreuves d’admission.
… POUR UNE ATTRACTIVITÉ TOUTE RELATIVE.
Il s’agit donc, en fait de répondre à la crise d’attractivité des métiers de l’enseignement et de l’éducation, d’attirer par la
promesse d’une rémunération à 1 400 € nets mensuels pour les lauréat·es en M1, en formation et en stages d’observation et
de pratique accompagnée. Le pari d’Elisabeth Borne est que les candidat·es fassent peu de cas des mobilités
interacadémiques et intraacadémiques qui seront imposées du M1 à la titularisation, d’une année de M2 en responsabilité à
mitemps qui n’est guère allégée (300 heures de formation et rédaction d’un mémoire professionnel), d’un engagement à servir
4 ans après la titularisation, de rémunérations qui demeurent insuffisantes mais surtout d’un manque d’assise disciplinaire, dont
la disparition de tout lien avec la recherche scientifique est le symbole le plus marquant, qui vise à faire de ces futur·es
collègues des technicien·nes de l’enseignement qui appliqueront « les bonnes pratiques professionnelles » avec des classes
toujours plus remplies.
Arnaud HOLZMANN et Tristan CORDELLAGÉNIN
edm@nancy.snes.edu
1 MAI EN LORRAINE
ER
Metz Nancy Epinal
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Ciao Louis
Longtemps s1 du collège Joliot Curie à Dieulouard,
Louis Ragot était connu pour la force de ses https://bsky.app/profile/snesfsulorraine.bsky.social
convictions, son engagement pour les services
publics, son sens de la convivialité, sa passion de
la transmission, du partage et du débat (autour
d'une bonne bouteille notamment).
Toutes nos pensées vont à sa famille et ses https://www.instagram.com/snes_fsu_lorraine/
proches qui perdent trop tôt un homme généreux
qui a tant apporté autour de lui.
Le SNESFSU déplore la perte d'un fidèle
compagnon de lutte.
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