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ÉCHOS DE RENTRÉE ÉCHOS DE RENTRÉE
CLIMAT SCOLAIRE PACTE :
NOUVEAUTÉS DE LA RENTRÉE 2024
Au fil des ans, certains établissements voient des climats
délétères s’installer en leur sein. Quand cela arrive, les raisons
sont multiples. Reste que l’autonomie de plus en plus grande Impossibilité d’utiliser les Pactes RCD pour d’autres
laissée aux établissements et les principes de management missions
Possibilité d’attribuer une demipart de Pacte RCD,
inculqués et parfois imposés aux personnels de direction font que
les relations interpersonnelles se tendent de manière systémique. soit 9 h
Au maximum 10 % des Pactes seront sur des
missions pour « projet innovant »
Les militant·es du SNESFSU et de la FSU agissent au sein de la
Formation spécialisée en matière de santé, sécurité et conditions Une enveloppe supplémentaire pour les HSE…
uniquement pour l’éducation prioritaire
de travail (F3SCT) pour traiter les problématiques qui remontent
du terrain. N’hésitez pas à nous signaler les difficultés
rencontrées dans les établissements. En résumé, beaucoup moins de souplesse pour les
remplacements qui ne pourront plus être effectués
en HSE.
« NOUS NE TRIERONS PAS NOS ÉLÈVES »
Plus que jamais, le SNESFSU refuse cette école
du tri social. Il appelle à ne pas utiliser les résultats
« CHOC DES SAVOIRS » des évaluations nationales pour trier les élèves, à
NOUS
ne pas accepter que les élèves les plus en
NE TRIERONS PAS difficulté se voient privé·es de certains
NOS ÉLÈVES !
enseignements au prétexte d’un renforcement
dans d’autres enseignements : ce serait les priver
d’une part de culture commune et leur fermer des
orientations postTroisième. Action au Collège Jean Lamour Nancy
mardi 3 septembre 2024
MEUSE
RENTRÉE SOUS TENSION
C’est dans un contexte de flou politique que la rentrée 2024 s’est faite, sous tension. Les problématiques rencontrées ces
dernières années persistent, tandis que le « choc des savoirs » voulu par Gabriel Attal se met en place à la rentrée, engendrant
des difficultés et parfois même des tensions au sein des équipes, en particulier en Lettres et Mathématiques en collège.
DES MOYENS INSUFFISANTS ET DES POSTES NON POURVUS
Malgré les beaux discours politiques sur la priorité que constitue « l’école », aucun investissement majeur n’a été fait dans
l’éducation par les gouvernements d’Emmanuel Macron depuis 2017. En tout cas, cela ne se constate pas dans le département
de la Meuse. Concernant la rentrée 2024, quelques ajustements positifs ont bien été annoncés en juillet quant à la dotation de
certains établissements, mais ils ne répondent toujours pas complètement aux besoins recensés.
Les effectifs sont toujours aussi élevés et des postes ne sont pas occupés à la rentrée. Des personnels dont les absences
étaient parfois prévues ne sont pas remplacé·es. Ainsi certains établissements sont plus impactés que d’autres. Au collège de
Commercy, il manque des professeur·es en documentation, histoiregéographie et SVT ainsi qu’un personnel infirmier. Au
collège Buvignier de Verdun, il y a des manques en anglais, documentation, français, mathématiques et physiquechimie ;
« cerise sur le gâteau », en mathématiques la brigade numérique de remplacement officiera (pour un volume équivalent à un
poste et demi) dans le contexte de la mise en place en place de groupes de niveau… Proposer de telles conditions
d’apprentissage aux élèves n’est pas propice à leur réussite.
Par ailleurs, qui peut croire que le « pacte » a réglé la problématique des remplacements de courte durée ? La question
continuera d’autant plus de se poser qu’avant les congés scolaires, l’institution avait annoncé la fin des HSE pour financer les
RCD… qu’en seratil vraiment ?
Tel Sisyphe, nous aurons encore à nous battre pour faire entendre nos revendications. Mettons fin à la surdité des
élu·es nationaux·ales et locaux·ales. Nos collèges et lycées ont des besoins qui doivent être satisfaits pour faire
fonctionner correctement le service public d’éducation.
Morgane LAVERNE et Sébastien WAGNER
snes55@nancy.snes.edu
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