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ACTUALITÉS DANS NOS DÉPARTEMENTS

PACTE

L'IMPOSSIBLE BILAN D'UN ÉCHEC

Le ministre G. Attal l'a enfin reconnu, le Pacte n'est pas une à un taux moins favorable.
revalorisation. Cette reconnaissance est un bon départ, mais il Par ailleurs, le Pacte ne résout en rien les défis de l’École et
lui faut maintenant admettre que le Pacte est un échec et une d'abord la question du remplacement. Un rappel, il y avait,
mauvaise réponse aux défis, notamment le remplacement ou dans notre académie, près de 1 200 TZR en 2020 ; ils ne sont
l'aide aux élèves en difficulté, que l’École doit relever. aujourd'hui que 700 ! Tout en organisant une forme d’astreinte
Même si la situation est très variable d'un établissement à des professeurs, le remplacement à la sauce Pacte est une
l'autre, force est de constater que le Pacte est majoritairement tromperie : des heures qui sont assurées par un·e professeur·e
rejeté. Le ministre lui même reconnait que les ¾ des qui n’est pas de la même discipline, voire pas de la classe,
personnels n'y adhèrent pas. Lors du CSA académique du voire même dans une discipline que ne suivent pas les élèves
20 octobre, les autorités académiques ont présenté leur propre en temps normal... Ce qui compte, c'est d'afficher des
bilan avec force détails et diagrammes en couleurs censés « indicateurs », quel qu'en soit le prix pour les élèves ou pour
montrer que le Pacte est un succès. En revanche, une donnée l'image qu'ils se font de nos métiers.
est soigneusement gardée secrète : le nombre de collègues Nos métiers et nos élèves méritent mieux que ce bricolage
ayant accepté le Pacte ! Ce silence est bien la preuve du permanent où il faudrait se réjouir qu’une heure de
rejet massif par les personnels. mathématiques soit remplacée par une heure d’anglais par
un·e professeur·e que les élèves ne connaissent pas.
Le Pacte est refusé parce qu'il alourdit encore une charge de Le ministre, interpellé par le SNES­FSU se dit prêt à des
travail très lourde : qui peut penser qu'il est possible de faire évolutions.
plus – et tout aussi bien – que ce que nous faisons déjà ? Nos exigences sont claires : abandon du Pacte et
Celles et ceux qui acceptent le Pacte le font le plus souvent à utilisation du milliard d’euros pour des mesures salariales
contrecœur, contraints par la déclassement salarial de nos pour tous et toutes sans contrepartie.
métiers ou trouvant une opportunité d'être rémunéré·es pour Bruno HENRY
des tâches auparavant déjà effectuées mais à titre bénévole ou nancy­metz@snes.edu

PRIME REP+

UNE ROTATION À L'ARRÊT

Les personnels affectés en REP+ perçoivent une « indemnité de sujétions » qui comporte, depuis 2021, une part modulable.
Cette part modulable, dont le montant est identique pour tous les personnels d'un même réseau REP+, varie chaque année. En
revanche, certains personnels comme les Psy­EN, AEd et AESH ne perçoivent qu'une part réduite, ce qui est particulièrement
injuste.
Dans chaque académie, des « critères objectifs d'évaluation » devraient être déterminés. Comme c'était à prévoir, le rectorat de
Nancy­Metz est incapable de déterminer des critères qui permettraient de distinguer l'investissement des personnels des
différents réseaux. Il a donc décidé que la part modulable serait versée en fonction des effectifs élèves, critère pour le moins
surprenant d'appréciation de l'engagement des personnels !
Par ailleurs, le rectorat avait annoncé (du bout des lèvres et sans jamais l'écrire) assurer une « rotation » entre les réseaux pour
que chacun, à tour de rôle, perçoive le montant maximal de cette part modulable. Cette idée semble abandonnée.
Le SNES­FSU s'oppose au principe d'une prime « à mériter » et demande que l'ensemble des personnels travaillant en
REP+ (y compris les Psy­EN, AEd et AESH) touche en intégralité la revalorisation de l'indemnité REP+.
Les versements se font avec beaucoup de retard, le versement de la part correspondant à l'année scolaire 2022­2023 est
annoncé, en une fois, sur la paye du mois de décembre 2023.
B. H.

CAISSE DE GRÈVE 2023­2024

AIDE AUX ADHÉRENT·ES AED, AESH ET NON TITULAIRES

Dans le cadre des différentes journées d’action, la section académique du SNES­FSU Nancy­Metz, dans une délibération du
lundi 6 novembre 2023, a prévu l’ouverture d’une nouvelle caisse de grève pour l’année 2023­2024. Elle sera, avant tout, à
destination des adhérent·es AEd, AESH et non titulaires. En fonction de l’abondement de la caisse de grève, celle­ci pourra être
ouverte aux titulaires.
UNE CAISSE DE GRÈVE NE PEUT VOIR LE JOUR SANS CONTRIBUTION !

Pour tout savoir (modalités d’attribution, comment donner…) : https://nancy.snes.edu/actions/caisse%20de%20greve/

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