16 décembre 2014

Le SNES-FSU se félicite d’apprendre que, suite à la mobilisation tenace des personnels et à notre soutien, le collège Toul Croix de Metz et les écoles de son réseau devraient continuer à  énéficier du label « éducation prioritaire ».
Cependant, d’autres établissements de l’académie, écartés des REP, n’ont pas été entendus à ce jour, alors que la situation socio-économique et scolaire reste très difficile. Le SNES-FSU continuera à soutenir les revendications de ces établissements et à porter l’exigence de réelle prise en compte pour tous de la difficulté scolaire.

Mobilisation nationale le mercredi 17 décembre 2014

Afin de permettre les mobilisations, le SNES a déposé un préavis de grève à partir du 1er décembre reconduit chaque jour jusqu’au 19 décembre 2014.

Il soutient les actions en cours et organisera le 17 décembre, jour du Comité technique ministériel préparant la rentrée, une montée à Paris de délégations dans le cadre d’une journée nationale, déclinée par des rassemblements dans les académies et départements.
Le rassemblement à Paris aura lieu à 14h au métro Invalides

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Redéfinition à la rentrée 2015 de la carte de l’Education Prioritaire en Lorraine

Vendredi 28 novembre 2014 : le SNES FSU et le SNEP FSU ont adressé un courrier au recteur pour lui signifier qu'il leur paraît indispensable, qu’en tant que représentants des personnels, ils puissent disposer de l’ensemble des informations, afin de connaître plus précisément les indicateurs utilisés et l’importance que chacun de ces critères a eue dans la prise de décision. La concertation ne pourra être efficace que si le temps nécessaire pour s'approprier l’ensemble de ces données est donné. La FSU est favorable aux propositions concernant les établissements entrants dans cette nouvelle carte. Cependant, le cadre est contraint nationalement, « à coût constant », et ne part pas des besoins des territoires. C'est pour cela que des sorties annoncées sont inacceptables, alors que les difficultés de ces territoires demeurent, voire s'aggravent. Dans ces circonstances, les actions locales de certains réseaux sont légitimes et la FSU les soutiennent. Depuis la création des zones d’éducation prioritaire, dans les années 80, notre académie a été notoirement sous-dotée, compte tenu du contexte à la fois scolaire et socio-économique. La FSU a déjà évoqué cette situation avec le recteur lors de précédentes rencontres, et il était en accord avec ce constat. La FSU Lorraine demande une révision à la hausse du nombre de REP prévus dans notre académie à la prochaine rentrée, afin  de permettre la réussite de tous nos élèves .

Redéfinition à la rentrée 2015 de la carte de l’Education Prioritaire en Lorraine

Lundi 24 novembre 2014 : la FSU est favorable aux propositions concernant les établissements entrants dans les réseaux éducation prioritaire (REP et REP+). Cependant, le cadre est contraint nationalement " à coût constant" et ne part pas des besoins des territoires. C'est pour cela que des sorties annoncées des réseaux réussite scolaire (RSS) sont inacceptables alors que leurs difficultés demeurent, voire s'aggravent.
La FSU est toujours favorable à une véritable concertation, mais celle ci ne peut aboutir qu'avec une révision à la hausse du nombre de REP prévus dans notre académie

Manifestations des établissements sortants
18 et 20 novembre 2014

600 manifestants à Longuyon le 18 nov

dvt le rectorat le 20 nov

Monthureux le 20 nov

Jeudi 20 Rassemblement 14 heures
devant le Rectorat
lors de la tenue du CTA

Un groupe de travail s’est tenu au rectorat le jeudi 16 octobre 2014. Un nombre de réseau a été défini préalablement au niveau national, il est de 33 pour l’académie Nancy-Metz. Ce cadre contraint impose des sorties d’établissement de l’Education Prioritaire, par jeu de chaises musicales.Le document préparatoire, envoyé par le rectorat aux organisations syndicales par mail, ne fournissait aucune information quant aux modalités des choix proposés.
- Quels indicateurs ont été utilisés ?
- Des critères non chiffrés ont-ils été utilisés ?
- Les spécificités de la Lorraine sont-elles intégrées à la réflexion ?

Nous avons donc demandé que ce groupe de travail ne soit pas le seul moment d’échange entre les organisations syndicales et le Rectorat : organisation d’autres réunions de travail avant la prise de décision définitive, afin d’avoir le temps matériel de mener une réelle analyse et appropriation des données présentées. Bien que le recteur affiche une volonté de concertation, il est probable qu’aucun autre groupe de travail ne se tiendra avant le prochain CTA du 20 novembre 2014.

Critères retenus par le Rectorat :
 « Le ministère veut plus de justice sociale. Les mouvements concernent les collèges dont la population s’est progressivement détériorée ou améliorée. »
 « Volonté de faire converger au mieux avec la carte des villes. » Quid de la ruralité ?

L’indice social utilisé par le Rectorat prend en compte :
- % des élèves en milieu défavorisé
- % d’élèves en ZUS c’est le critère qui exclut la ruralité.
- % d’élèves en retard en 6e, très critiquable car dépend fortement des politiques locales.
- % d’élèves boursiers Problème du déclaratif, des familles n’osent pas demander, cela dépend fortement du travail mené par les secrétaires dans les établissements.

• les indices sociaux des établissements
• dossier rectorat de présentation de l'EP

En outre, d’autres paramètres ont été utilisés :
Ø cumul d’indicateurs sociaux
Ø indicateurs pédagogiques (quantité et qualité)
Ø appréciation des spécificités académiques territoriales (précarité rurale, équité territoriale)
Ø critère cartographique des zones à risque scolaire même si cela ne coïncide pas au final !

La FSU a réaffirmé le besoin d’accompagnement des établissements sortants : indemnités pour les personnels et moyens humains et matériels pour les établissements.

Colloque national "Collèges REP + " le 9 octobre 2014

Co-organisation SNES / SNEP / SNUPDEN
Lieu FIAP Jean Monnet - Paris - http://www.fiap.asso.fr/plan-d-acces.html

9h30 Accueil
10h - 10h30 La réforme et ses enjeux. Intervention par Bernadette Groison et un-e des SG (SNEP ou SNES)
10h30 - 12h00 Ateliers : mise en œuvre de la réforme, constats et revendications

Trois ateliers proposés
a) Pilotage pédagogique des établissements.
b) Reconnaissance des spécificités du travail en REP+ : pondération des services, primes.
c) Gestion et pilotage du réseau ; liaison 3ème - 2de.

12h00 - 13h30 Repas

13h30 - 14h Synthèse des ateliers : constats et revendications immédiates
14h - 15h45 Table ronde suivie d’échanges avec la salle. Dans les réseaux d’éducation prioritaire, les élèves passent souvent de dispositifs en dispositifs, au motif qu’ils n’entrent pas facilement dans les apprentissages au sein de la classe. Est-il nécessaire de sortir un temps de la classe pour mieux y revenir ? Si oui, sous quelle forme ? Dans quelle mesure le collectif de travail peut-il être une réponse aux difficultés de prise en charge des élèves, tout en prenant du recul face aux prescriptions de l’institution ?
Jacques Bernardin, GFEN - Jean-Luc Roger, CNAM - Modérateur : SNUPDEN
15h45 - 16h00 Conclusions et revendications (à court et long termes) faites par un-e SG (SNEP ou SNES)

• Nous contacter si vous êtes intéressé

La mise en place des REP +

Les assises de l'éducation prioritaire dans notre académie en 2013

• voir le dossier "éducation prioritaire 2013-2014"

SITE NATIONAL

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