Le bilan réalisé par le SNES des
demi-journées banalisées fait apparaître des contrastes : les
collègues se sont félicités que des rencontres entre le premier
et le second degré aient lieu, ils se sont impliqués dans les
débats lorsqu’ils ont pu le faire. Ainsi beaucoup de réponses de
l’ordre de la pédagogie fine témoignent du niveau de réflexion
dans les équipes, dans le traitement de la difficulté scolaire
notamment.
Cependant les collègues ont parfois eu le
sentiment d’une confiscation du débat, notamment par un cadrage
trop fort de l’administration.
Ce sentiment de frustration s'est confirmé lors
des Assises inter académiques du 4 décembre : dans une assemblée
de 250 personnes (environ la moitié d'enseignants), peu de place
pour réagir aux synthèses, aux tables rondes et aux restitutions
des travaux de groupe.
QUELLES PRIORITÉS SONT AVANCÉES PAR LES
PERSONNELS ?
Le manque de temps – notamment pour le travail
en équipe, le lien avec les familles, la formation – est relevé
par tous. Des temps de concertation inclus dans le temps de
service actuel sont indispensables. La réduction des effectifs
par classe est fortement mise en avant pour permettre la
réussite de tous, améliorer l’accompagnement des élèves.
Contrairement à ce qui est affirmé dans le rapport de diagnostic
!
Vous trouvez ci-dessous l'historique de cette
consultation |
Compte rendu des
assises inter-académiques
4 décembre 2013
Un grand sentiment de frustration.
Une journée très cadrée, voire
verrouillée. Une envie de réagir à ce qui se dit, que ce soit
pour confirmer les propos entendus, ou de les infirmer. Mais peu
de place pour le débat ! Impossible de réagir aux synthèses. La
possibilité de poser des questions par écrit lors des tables
rondes (et encore, faute de temps et après sélection, elles
n’ont pas été toutes lues). Puis des ateliers où l’on pouvait
enfin débattre, pendant environ 1h. Enfin la restitution plus ou
moins fidèle par les rapporteurs de ces travaux de groupe, où
nous étions encore spectateurs.
compte
rendu complet (4 pages)
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