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Précision importante

Les documents de travail du Rectorat et des Directions Départementales sont publiés au moment de la tenue des CTA et CTSD. Ils sont susceptibles de modifications en fonction des évolutions des situations et des actions menées.

CSA académique du 9 mars 2023

déclaration prélable FSU
éléments de compte-rendu

Ce compte-rendu concerne exclusivement le point « Préparation de rentrée pour les personnels enseignants, d'éducation, les PsyEN et les DDFPT ». Nous contacter en cas de question sur les autres points.

La FSU a fermement dénoncé les suppressions de postes dans les lycées de l'académie (les collèges sont étudiées lors des CSA départementaux). Dans les LGT, 42 mesures de suppressions et 18 créations (liées à la présence d'un nombre très important d'HSA) ont été présentées soit un solde de - 24 postes. Dans les LP, le solde est positif de + 14 postes du fait de la croissance des effectifs : il y a 29 créations et 15 suppressions.

Rappelons-le, ces suppressions de postes ne reflètent pas une baisse des besoins dans les établissements. Ils sont le résultat du choix du gouvernement de supprimer des postes plutôt que d'améliorer les conditions d'étude des élèves et de travail des personnels.

Les documents présentés au CSA sont incomplets et ne permettent pas de comprendre la réalité de la préparation de rentrée et de son impact sur les conditions de travail des personnels. Ainsi, malgré nos demandes répétées, nous ne disposons pas d'un état des lieux des postes à complément de service et des blocages de postes qui sont envisagés.

Les représentants FSU ont notamment pointé la situation des disciplines de S2I qui auront perdu 61 postes dans les 4 dernières années. Pour une discipline qui compte 300 membres dans l'académie, c'est énorme... Le nombre de suppressions en Mathématiques, 30 suppressions de postes en 4 ans, invalide à lui seul le discours gouvernemental sur le « renforcement » des Mathématiques au lycée !

La FSU est intervenue pour veiller à ce qu'au minimum 1 poste de Lettres classiques reste implanté dans chacun des lycées de l'académie.

S'agissant des CPE, 8 créations de postes ont été actées. Pour 6 de ces mesures, il s'agit en réalité de pérenniser des postes provisoires. Reste donc 2 créations réelles... présentées comme devant « compenser » la suppression de postes de principal adjoint ! La FSU a dû rappeler que les CPE ne font pourtant pas partie de l'équipe de direction.

Résultat des votes : Contre : 6 voix (FSU + FO) ; Pour : 0 voix ; Abstention : 4 voix (SGEN + UNSA). En l'absence de vote défavorable unanime, les représentants du personnel ne seront donc plus consultés.

 

Fermeture de sections BTS à Lunéville

 La cité cavalière abandonnée par le rectorat

À la rentrée 2023, selon les projets du Recteur de notre académie, le lycée Bichat de Lunéville ne proposera plus le Brevet de Technicien Supérieur en Comptabilité-Gestion et pour le BTS Management Commercial Opérationnel, les effectifs seront réduits à 25 étudiants. L’an passé, le BTS Banque avait déjà subi la même mesure. Ainsi en l’espace de 3 ans seulement, c’est la moitié de l’offre en sections de technicien supérieur qui disparaitrait à Lunéville !C’est une amputation sans précédent que le lycée Bichat doit supporter et une atteinte intolérable à notre offre de formation en zone rurale. En effet, notre lycée recrute sur un bassin rural, qui dépasse le Lunévillois et la Meurthe-et-Moselle pour toucher les départements voisins des Vosges et de la Moselle. Ainsi cette année encore, nos étudiants viennent de Gerbéviller, Bénaménil, Raon-L’étape, Saint-Dié, Dieuze… en section BTS CG1, par exemple, les jeunes, dont 80 % d’entre eux sont boursiers, parcourent déjà en moyenne chaque jour 50 km. De plus, ce bassin se caractérise par la fragilité sociale d’une bonne partie de sa population, qui a besoin de formations de proximité et de qualité.

Ces formations ont offert des débouchés professionnels à des générations d’étudiants (près de 100 jeunes ont obtenu le BTS CG depuis 5 ans, et 19 présenteront l’examen cette année). Elles doivent être maintenues. Tout ne peut pas, ne doit pas être concentré à Nancy.

Une fois de plus c’est la ruralité qui paie le prix fort.

Et qu’en est-il de l’égalité des chances et des territoires ? Il en va de l’avenir du Lunévillois, si ce projet du Rectorat ne vous satisfait pas, signez et faites signer la pétition en ligne pour conserver le BTS comptabilité-Gestion et le BTS Management Commercial Opérationnel tel quel.

Lien pour accéder à la pétition :

La nouvelle classe de 6ème

Les annonces gouvernementales

Accumulation de communiqués de presse, de notes de service mais surtout d’annonces dans la presse, le projet présidentiel d’une nouvelle réforme du collège se dessine malgré le flou qui entoure son organisation et alors même que les équipes pédagogiques tentent de préparer la rentrée 2023 sur le terrain

Suppression de la technologie en 6ème

Ci-dessous le lien d'une motion à présenter en CA

un tract ci dessous

Postes - créations - suppressions

Les créations et suppressions de postes sont présentées au CSA pour les lycées, documentation, CPE et Psy-En
Les créations et suppressions de posters sont présentées dans Les CSASD 54 55 57 et 88

CSA du 25 janvier 2023 –
Le rectorat confirme la suppression de 6 formations BTS

Lors du CSA (Comité Social d'Administration) académique qui s'est finalement tenu le 25 janvier, les représentants FSU ont vigoureusement défendus les formations BTS menacées.

Il s'agit des BTS Compatibilité-Gestion des lycées Bichat de Lunéville, Margueritte de Verdun et Julie Daubié de Rombas ; des BTS Management Commercial Opérationnel des lycées Blaise Pascal de Forbach et Pierre et Marie Curie de Neufchateau ainsi que du BTS Support Action managériale du lycée Lapicque d'Epinal.

Les suppressions de postes infligées à notre académie sont la seule raison pour tenter de justifier ces fermetures. Ces fermetures sont inacceptables et leur impact sur les élèves comme sur les personnels sera important. Elles s’inscrivent dans la logique de promotion de l’apprentissage et l’alternance, avec l’employabilité des élèves ou des étudiants comme ambition majeure pour l’école.

Pour le SNES-FSU, il s'agit, au contraire, de conserver, sur l'ensemble du territoire, des formations de proximité, sous statut scolaire, qui permettent à tous les élèves Lorrains d'élever leur niveau de qualification et de bien s'insérer dans le monde du travail. Il n'est pas acceptable de concentrer l'offre de formation uniquement dans les métropoles régionales. Il s'agit de faire réussir tous les élèves, particulièrement ceux qui sont issus des milieux les plus modestes et de la voie professionnelle, en leur proposant un encadrement renforcé par des personnels qualifiés et expérimentés.

Malgré les arguments et l'opposition unanime des représentants des personnels, le recteur s'est obstiné à fermer ces 6 formations BTS. Tout au plus a-t-il concédé la possibilité pour 5 des 6 lycées concernés de conserver ces formations mais uniquement en alternance.

Avec ces fermetures, on semble se diriger vers un système à deux vitesses, avec des formations post-bac sous statut scolaire concentrées dans les métropoles et de l’apprentissage pour les territoires périphériques, les villes petites et moyennes.

Boycott du CSA du 16 janvier 2023

Communiqué de presse FSU

Les représentant.es FSU, FO et SGEN-CFDT du Comité Social d’Administration (CSA) de l'académie Nancy-Metz ont décidé de boycotter la réunion programmée ce lundi 16 janvier 2023. Faute de quorum, celui-ci ne pourra pas se tenir et devra donc être reprogrammé (probablement le mercredi 25 janvier).

 150 SUPPRESSIONS DE POSTES EN LORRAINE

La FSU refuse d’entériner la suppression, à la rentrée 2023, de 150 postes (dont 85 enseignant.es du 1er degré et 54 dans les collèges et lycées généraux, technologiques et professionnels) qui s'ajoutent aux 549 emplois d'enseignant.es supprimés dans les collèges et lycées depuis 2017.

Ces suppressions sont particulièrement inacceptables alors que le ministre de l’Éducation Nationale lui-même s'inquiète du  « niveau des élèves, dont les comparaisons internationales révèlent les lacunes préoccupantes » dans une tribune publiée le 22 décembre dernier ; qu'un rapport publié le même jour par la DEPP (le service statistique du ministère de l’éducation nationale) montre que la France est le pays de l’Union européenne dont les effectifs par classe sont les plus lourds ; que les difficultés de remplacement sont partout très fortes...