groupes de concertation

19 décembre 2024 -

préparation rentrée 2025

28 novembre 2024 -

Avancement bonifié :

Contingent d’avancement bonifié : 30% des éligibles de l’échelon 6 et de l’échelon 8 (c’est-à-dire des collègues ayant bénéficié d’un RDV de carrière l’année dernière)

Nous avons pu constater qu’on tend vers un équilibre entre les promotions femmes/hommes, même s’il existe encore une marge de progrès.

Par exemple, chez les certifié·es, les femmes sont un peu favorisées lors du 2ème RDV de carrière, tandis que le 1er est un peu plus favorable aux hommes. Voir tableaux ci-dessous.

 


 

Échelon 6 vers échelon 7


 

femmes

hommes

Éligibles

110

69,2%

49

30,8%

Promu·es

31

64,58%

17

35,42%

 


 

Échelon 8 vers échelon 9


 

femmes

hommes

Éligibles

157

74,8%

53

25,2%

Promu·es

49

77,8%

14

22,2%

En cas d’égalité d’avis, les critères pour départager les éligibles ont été :

- le positionnement des items (en nombre, pas de pondération pour tel ou tel item qui serait plus valorisé qu’un autre)

- l’ancienneté dans l’échelon

- l’ancienneté générale de service

Les collègues promu·es ont été prévenu·es par un arrêté de promotion via I-Prof. Ensuite cela a été publié sur le site de l’académie (Avril 2024).

HORS CLASSE

Nouveauté cette année, nous avons obtenu des chiffres sur les promotions des agrégé·es, mais nous n’avons que peu de points de comparaison car le transfert des compétences de gestion du corps aux académies est récent. Rappel de la particularité des agrégés : un contingent est proposé par chaque recteur (calibrage ministériel : c’est le MEN qui impose le calibrage). Ensuite le MEN brasse les « proposés » de toutes les académies et publie la liste des promu·es.

Dans les autres corps, on note une baisse du nombre de promotions accordées. Les services rectoraux ne souhaitent pas épiloguer sur ce point, mais nous supposons que cette baisse notable de contingent chez les certifiés (de 347 en 2023 à 246 en 2024) et l’absence total de contingent de promotions chez les PsyEN est liée aux erreurs commises lors de la promotion 2023 (erreurs rectifiées grâce à l’intervention insistante du SNES-FSU Lorraine, ce qui avait amené l’administration à promouvoir de nombreux collègues en plus…).

Le vivier de certifié·es au 11ème échelon est en extinction : presque tous et toutes les collègues arrivé·es au 11ème échelon depuis moins de 1 an et avec un avis au moins « Satisfaisant » ont obtenu la promotion à la HC avec un barème de 165 pts. A égalité de barème, c’est l’échelon et l’ancienneté dans ce dernier qui départage les éligibles.

CLASSE EXCEPTIONNELLE

Pour la promotion 2024, deux nouveautés : la disparition de l’accès fonctionnel (= disparition de la distinction vivier 1/ vivier 2) et la disparition du barème au profit d’avis IPR et CE non barémés (Défavorable / Favorable / Très Favorable).

Les services rectoraux assurent avoir suivi les consignes du MEN pour établir le tableau de promotion de cette année : avoir un regard sur les anciens vivier 1 pour l’année écoulée.

Cependant, l’absence de barème pose un problème, car les collègues éligibles comprennent mal comment ils et elles sont classé·es, départagé·es en cas de double avis identiques.

L’administration a donc rappelé les critères de départage dictés par les LDG :

1. Avis

2.Ancienneté de corps

3.Ancienneté de grade

4.Echelon

5.Ancienneté dans l’échelon

Par exemple, on peut voir des 5e échelon promus ayant TF/TF avec une ancienneté de corps plus grande que des 7° ech TF/TF (non promus) qui seraient entré·es tardivement dans le dit corps (agrégation interne, reconversion PE/certifié…). Les élu·es de la FSU ont dénoncé ce critère de départage qui lèse des collègues ayant décidé de changer de corps au cours de leur carrière.

De plus, la FSU a mis le doigt sur un problème lors de l’attribution des avis par les IPR : quand un collègue n’a pas été vu depuis fort longtemps, l’avis IPR est peut-être plus difficile à poser, on se contente souvent de donner un avis « Favorable » qui est bloquant pour la promotion. Ainsi, la FSU a rappelé un courrier envoyé par ses élu·es fin septembre aux services DPE, DRH et aux corps d’inspection, demandant qu’un regard attentif soit porté sur tous ces collègues « anciens » dans la carrière et qui n’ont qu’un avis « Favorable » de la part de leur IPR alors même que leur CE, qui les connait bien, les gratifie d’un avis « Très favorable ». N’hésitez pas à nous contacter si vous êtes dans cette situation.

19 novembre 2024 -

Mobilité

Le document présenté par le rectorat tient compte des demandes formulées lors des précédents GC, mêmes si certaines informations restent vagues. La cheffe de DPE précise que sont communiquées « les infos qui peuvent l’être » mais qu’éventuellement « on peut aller un peu plus loin si ça ne demande pas un travail trop chronophage ou trop impactant » pour les services.

Le document présenté existe depuis longtemps, est amélioré au fur et à mesure : de nouvelles données sont ajoutées, données de genre, nouveaux mouvements. La DRH précise qu’il ne s’agit ni de surcharger les services, ni de rendre le document illisible. Les représentants de la FSU ont l’habitude de ne demander que les informations qui pourront permettre d’affiner l’analyse des situations et de faire progresser les règles du mouvement dans l’intérêt de tous et toutes.

Par exemple, les représentants FSU ont demandé s’il serait possible d’ajouter un bilan sur l’affectation des stagiaires issus de l’académie de Nancy-Metz lors de leur 1ère participation au mouvement inter académique. En effet, cette information peut être utile pour les commissaires paritaires lors de la période d’information et de conseils aux demandeurs de mutation.

 

Analyse des documents de bilan du mouvement intra :

Fluidité du mouvement intra ?

Près de 40% de demandeurs de mutations ont obtenu satisfaction selon les documents du rectorat. En réalité, si on retire des chiffres les « participants obligatoires » (c’est-à-dire les stagiaires en majorité, mais aussi des titulaires entrants dans l’académie), seuls 23 % des participants volontaires ont en réalité obtenu satisfaction. Le mouvement intra n’est pas aussi fluide que ce que les documents laissent penser.

 

Satisfaction des vœux 

Près de 60% des candidats satisfaits le sont sur l’un des 3 premiers vœux.

29,5% des candidats entrants (c’est-à-dire obligés de participer au mouvement) ont été soumis à l’extension. Ce nombre est important : encore trop de collègues connaissent mal les règles du mouvement et ne se rapproche pas d’un syndicat pour obtenir de l’aide. Rappel : lors du mouvent inter et du mouvement intra, les commissaires paritaires de la FSU Lorraine informent tous les demandeurs de mutation, et offrent des RDV de conseils personnalisés aux adhérents.

 

Les révisions d’affectation

99 demandes de révisions ont obtenu un avis favorable « de prince ». Cependant, seulement 79 collègues ont pu obtenir une affectation titre provisoire. Les services rectoraux précisent que parfois ils ne trouvent malheureusement pas de poste à proposer aux demandeurs de révision. La grande majorité des demandeurs de révision sont des collègues nommés en extension à l’intra.

 

Les recours

Tous les recours reçus cette année par le rectorat étaient jugés recevables : il s’agissait généralement d’interrogations de collègues qui demandaient pourquoi ils n’avaient pas obtenu ce qu’ils souhaitaient. La cheffe de DPE note que répondre à ces sollicitations demande beaucoup de travail aux services. Rappelons qu’avant la suppression des CAPA, ces questions ne parvenaient pas jusqu’au rectorat puisque les commissaire paritaires avaient connaissance des barèmes et avaient pu les vérifier et répondre aux interrogations des collègues.

 

Baisse inquiétante du nombre de TZR

Le ministère sait la baisse du nombre de TZR et la DRH explique qu’il y a un « schéma d’emploi » à respecter. Doit-on comprendre qu’il s’agit d’une pénurie organisée ?

Les TZR sont stabilisés sur poste fixe grâce au mouvement intra pour certains, mais ne sont pas remplacés.