DNB 2022
DNB 2022 : ce
qui change dans notre académie
Au cours du
mois de mars 2022, le SNES-FSU a rencontré les membres de la
division aux examens et concours (DEC) pour échanger sur les
conditions d'organisation du Diplôme national du (DNB).
Le rectorat a
repris la main sur l’organisation des épreuves écrites du DNB.
Désormais c’est la DEC, et non plus la DSDEN de Moselle, qui s’en
occupe pour toute l'académie.
Les
personnels de la DEC ont insisté sur leur volonté de mieux prendre
en compte et de mieux répartir la charge de travail que représente
la correction des copies. Pour cela, certaines règles de
fonctionnement sont appelées à évoluer dès la session 2022.
Les
nouveautés 2022
Les
principaux changements seraient les suivants :
·
désormais,
c'est la DEC (et non plus le chef d'établissement) qui constitue le
vivier de correctrices·teurs. L'objectif affiché est de
permettre une rotation dans les équipes disciplinaires. Début avril,
les chefs d'établissement reçoivent la liste des enseignants de
l'établissement susceptibles d'être mobilisés et ont la possibilité
de signaler d'éventuelles difficultés ou erreurs.
·
la durée
des corrections devrait être réduite (du lundi 4 juillet 13h au
mercredi 6 juillet 12h, quelle que soit la discipline) ce qui amène
la DEC à prévoir de réduire le nombre de copies par
correctrice·teur (50 copies en mathématiques et histoire-géographie,
35 en Français et 90 en sciences)
·
la DEC
s'engage à veiller à mieux répartir la charge de travail.
Ainsi, un-e correctrice·teur ne devrait pas être mobilisé à la fois
pour la série générale et pour la série professionnelle. De la même
façon, des enseignants affectés en collège mais mobilisés pour le
Bac ne le seraient pas pour le DNB. Il a été rappelé qu'il convient
de ne pas convoquer les professeurs stagiaires.
De plus, la
DEC annonce être en mesure d’assurer le principe d’anonymat, aucun·e
correctrice·teur ne devrait donc avoir entre les mains la copie d’un-e
de ses élèves.
Qui doit
saisir les notes ?
La principale
nouveauté réside dans le fait que, désormais, le·a correctrice·teur
saisira
lui-même les notes
dans l’application numérique dédiée. Il s'agira donc de saisir les
informations figurant sur le traditionnel bordereau. L’interface de
l’application doit correspondre en tout point à ce bordereau (même
ordre des copies par exemple). La DEC affirme que cela ne doit
prendre que quelques minutes et devrait permettre de sécuriser la
saisie des notes. Elle souligne que cela se pratique déjà ainsi pour
les autres examens.
La saisie des
notes directement par les correctrices·teurs est une nouveauté qui
ne doit pas alourdir ou compliquer leur tâche. Le SNES-FSU a demandé
à ce que, dans l’établissement centre de correction, les
correctrices·teurs puissent bénéficier d’un accompagnement pour
effectuer la saisie des notes.
Alléger et
répartir la charge de travail
Le SNES-FSU
se félicite d'entendre la DEC affirmer à plusieurs reprises sa
volonté de ne pas surcharger les correctrices·teurs et de mieux
répartir la charge de travail. Un bilan devra permettre de procéder
aux ajustements éventuellement nécessaires.
Les chefs
d'établissement doivent recevoir début avril la liste des
enseignant·e·s qu'il est prévu de mobiliser. Le SNES-FSU conseille
de ne pas hésiter à leur signaler toutes difficultés ou
particularités dont la DEC n’aurait pas connaissance.
Le SNES-FSU
rappelle son attachement à des épreuves nationales, terminales et
anonymes. |