caisse de grève

Caisse de grève 2023-2024 du SNES-FSU -
Aide aux adhérent·es AEd, AESH et non titulaires

Dans le cadre des différentes journées d’action, la section académique du SNES Nancy-Metz, dans une délibération du lundi 6 novembre 2023, prévoit l’ouverture d’une nouvelle caisse de grève pour l’année 2023-2024

Pour qui ?

Les adhérent·es AEd, AESH et non titulaires. En fonction de l’abondement de la caisse de grève, celle-ci pourra être ouverte aux titulaires

Période concernée :

Toute journée de grève entre le 1er septembre 2023 et le 31 août 2024

Conditions :

L’adhérent·e doit être à jour de cotisation au moment de la demande

Pièces à fournir lors de la demande :

- Justificatifs des jours de grève réellement prélevées par le rectorat (bulletins de salaire)
- Attestation sur l’honneur de non demande à un autre fond d’aide

Les justificatifs sont à envoyer à : nancy-metz@snes.edu

Modalités de versements :

- Pour les AEd/AESH, remboursement de l’intégralité d’un jour de grève à partir du 2ème jour de grève
- Pour les non titulaires, attribution d’un montant forfaitaire de 40 € par jour de grève à partir du 2ème jour de grève

Une caisse de grève ne peut voir le jour sans contribution !

Comment donner ?

- Soit en allant sur votre espace adhérent du site du SNES-FSU : https://adherent.snes.edu/Login/index.php (cadre « cotisation de soutien »). Vous pouvez verser un montant de votre choix par carte bancaire ou par prélèvement (si vous êtes déjà en prélèvement pour le règlement de votre adhésion)
- Soit par chèque en l’envoyant au SNES-FSU Lorraine 15 rue Godron CS 72235 – 54022 Nancy cedex (précisez « soutien » au dos du chèque)

Les donateurs syndiqué·es pourront déclarer leur cotisation de soutien aux impôts en même temps que la cotisation syndicale : c’est de la surcotisation. Ils bénéficient alors de la déduction fiscale (ou du crédit d’impôts) de 66 %, dans la limite de 1 % du traitement brut imposable annuel.

Caisse de grève 2022-2023 du SNES-FSU

Qui peut en bénéficier ?
- Toute personne syndiquée à jour de sa cotisation au SNESFSU. Les sommes réunies seront utilisées en priorité au bénéfice de collègues syndiqué·es grévistes les plus précaires (AED, AESH, contractuels et personnels en début de carrière) : une commission académique se réunira courant avril pour en déterminer le montant.

- la demande doit être accompagnée :
✓ Des justificatifs des jours de grève réellement prélevés par le rectorat (grèves entre le 19 janvier et le 6 juin 2023)
✓ D'une attestation sur l’honneur de non demande à un fond d’aide, par exemple celui de certaines SD FSU.,

Modalités des remboursements :
- Pour les AED/AESH, remboursement de l’intégralité d’un jour de grève à partir du 2ème jour de grève dès réception des justificatifs
- Pour les non titulaires, montant forfaitaire* à partir du 2ème jour de grève
- Pour les titulaires, montant forfaitaire* à partir du 3ème jour de grève

Les justificatifs pour en bénéficier sont à envoyer à : s3nan@snes.edu

*Le montant forfaitaire sera déterminé en fonction du montant de la caisse de grève et de la délibération qui s'en suivra.

 

Comment donner ?

Retraits sur salaire

Lorsque la grève d’une ou plusieurs journées s’inscrit dans un préavis sans limitation de durée

Arrêt Omont (7/7/78)

La durée de la grève à retenir est toujours celle du préavis de sorte que le nombre de trentièmes à retenir est toujours égal au nombre total de journées calendaires porté sur le préavis. Certains jours de cette période, les dimanches et jours fériés peuvent éventuellement être décomptés dans la durée de la grève. Concrètement cela signifie que dans le cadre d’un préavis de grève sans limitation dans la durée peuvent être prélevés autant de trentièmes qu’il y a de journées entre le début de la grève et la reprise constatée du travail.

Exemple : vous êtes de service le lundi, le mercredi, le jeudi et le vendredi. Vous êtes en grève le lundi jusqu’au lundi suivant inclus dans le cadre d’un préavis de durée illimitée, mais du fait de votre emploi du temps vous ne reprenez effectivement les cours que le mercredi : l’État peut vous retirer 9/30e du traitement (c’est-à-dire l’équivalent des jours travaillés et non travaillés y compris le dimanche). Si le préavis précise grève du lundi au lundi suivant inclus alors la journée du mardi ne peut vous être retirée. Si vous êtes en grève uniquement le vendredi, il peut vous prélever 3/30es : vendredi, samedi et dimanche.

Le SNES dénonce la pénalisation abusive que représente cet arrêt. Il en combat l’application

Arrêt Tinel (6/5/88)

Un enseignant qui déclare publiquement s’associer à une journée de grève au cours de laquelle il n’a pas de cours devant les élèves se voit retirer un trentième de son salaire mensuel pour service non fait.

Lorsque la grève précède immédiatement une période de congés scolaires dans l’esprit de l’arrêt Omont, l’État est en droit de prélever toutes les journées avant la reprise constatée du travail.

Comptabilisation des résultats de grève

Il s'agit de comptabiliser le nombre de personnes en grève, rapportée au nombre total de personnes attendues

Le mode gouvernemental de comptabilisation des grévistes minore scandaleusement les taux de grévistes
En effet, les rectorats ne prennent en compte que les grévistes constatés à 8 h. Tout collègue prenant son service plus tard dans la journée, à 9h, à 10h à 14h, est alors d'office considéré comme non-gréviste, qu'il se présente ultérieurement à son poste ou non.
Ce nombre de grévistes est ensuite rapporté à l'ensemble des personnels, qu'ils soient en exercice ou non, qu'ils soient appelés à faire grève ou non.
Par exemple, les chefs d'établissements sont comptés d'office comme personnels non-grévistes. Les personnels qui ne seraient pas concernés par l'appel à la grève (par exemples les personnels TOS sur l'évaluation pédagogique), sont aussi comptés comme non-grévistes. Les personnels en maladie, en congé sont comptés comme non-grévistes alors qu'ils ne sont pas attendus dans les établissements le jour de la grève.
Quant à un agent exerçant son service à mi-temps, il est comptabilisé comme un demi-gréviste !
Avec cette méthode de comptabilité, le Ministère réduit au moins de moitié les taux de grévistes annoncés à la presse le jour de la grève. Il va de soi par contre que les retraits de salaire seront ensuite effectués à partir d'un décompte effectif des grévistes, ce taux n'étant ensuite pas médiatisé dans l'après-coup de la grève.