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Fermetures et fusions actées
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Fermetures |
Fusions |
Autres
situations ... |
2017 |
Clg Château - Blamont (54) |
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2016 |
Clg Fournier - Badonviller |
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2015 |
Clg Monplaisir - Vandoeuvre |
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clg Haut de Penoy Vandoeuvre en
travaux - élèves transférés dans les
locaux du clg Monplaisir fermé |
2014 |
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clg Homécourt
clg Joeuf |
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2013 |
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clg Herserange
clg Longlaville |
clg Lamour Nancy (collège
"vidé" et élèves transférés
majoritairement au clg Mézières
Nancy) détruit puis reconstruit |
2009 |
Clg Auboué
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Décembre 2014 :
Le Conseil général a communiqué au CDEN du 8
décembre un point d'étape sur les travaux en
cours et à venir du plan collèges nouvelles
générations :
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OCTOBRE 2013
Anticipation par le CG de la fusion
Joeuf-Homécourt :
Le CG n'a pas trouvé de terrain extérieur aux
deux sites actuels. la reconstruction se fera
sur le site actuel du collège d'Homécourt.
mais cela nécessite le transfert de la
totalité des élèves d'Homécourt pour la
destruction de ce collège avant sa
reconstruction. Le CG fusionne donc les
collèges de Joeuf et d'Homécourt, sur l'actuel
collège de Joeuf, avant le transfert de tous à
Homécourt reconstruit
Le CG a invité les conseils d'administration
des deux collèges concernés à une réunion
d'information le mercredi 9 octobre
2013. Le SNES y était présent (bien que pas
officiellement invité ...) La discussion a
clairement montré les enjeux de cette fusion :
risques de suppressions de postes, de classes
surchargées, incertitudes sur les modalités
matérielles des transferts prévus.
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JANVIER - FEVRIER 2013
A la mi-janvier 2013, par voie
de presse, la "mise entre parenthèses" du
collège Jean Lamour de
Nancy est annoncée.
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OCTOBRE 2012
PIENNES -
AUDUN LE ROMAN - TUCQUEGNIEUX
Vendredi 26 octobre au matin,
les élus, parents et personnels se sont réunis
devant chaque collège pour défendre le
maintien de chaque établissement, en
opposition au Conseil Général prévoyant la
fermeture du collège de Piennes.
Actuellement, les effectifs sur
l’ensemble de ces trois collèges est de
l’ordre de 875 élèves. La fermeture de Piennes
conduirait à une moyenne largement supérieure
à 400 élèves sur le secteur. Mais le recours à
une nouvelle sectorisation, incluant le
collège de Bouligny dans la Meuse, vient fort
à propos pour le Conseil général, afin de
limiter le nombre d’élèves à scolariser dans
les collèges de Meurthe et Moselle… Tout cela
après 6 mois de « concertation » ?
Le SNES FSU a pour souci :
- l’efficacité et la proximité
du service public d’Éducation au service des
élèves et des familles,
- l’écoute et la défense de
l’ensemble des personnels, acteurs au
quotidien de la vie de ces établissements.
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SEPTEMBRE 2012
article Nancy-Snes
Le 25 juin, le conseil
général a voté son projet « collèges nouvelles
générations », plan ambitieux de rénovation
des collèges établi après 6 mois de
concertation avec les différents partenaires.
De magnifiques plaquettes vantant ce plan et
montrant tous ses avantages sont largement
distribuées dans les établissements…
On pourrait donc croire, que
tout va bien dans le meilleur des mondes. Nous
avons déjà évoqué dans de précédents «
Nancy-Snes » les limites de cette
concertation, sur ses modalités, et ses pré
requis. En effet, à partir du moment où un des
pré requis est la fermeture d’un établissement
(le CG ne dit pas fermeture, mais par exemple
: deux constructions de nouveaux
établissements d’abord, puis fermetures des
anciens établissements, au nombre de trois …),
la question se réduit facilement à « qui perd
son collège ? » C’est alors que dans la
concertation, tout le monde n’est pas écouté
avec la même attention, le poids de tous n’est
pas le même … Les arbitrages rendus sont alors
ressentis par certains élus, parents,
enseignants, comme un désaveu et créent des
crispations et des incompréhensions.
Le tableau ci-dessous résume les
constructions, reconstructions, fermetures du
plan collège. Ce plan s’étale jusque 2018,
mais la première fusion, permettant plus
facilement la fermeture, est prévue dès la
rentrée 2013 pour les collèges de Longlaville
et Herserange.
La nouvelle sectorisation sera
arrêtée après une nouvelle concertation, pour
être mise en place au moment des ouvertures
des nouveaux établissements, mais cela a été
forcément anticipé par le Conseil Général pour
organiser ces ouvertures et fermetures …
Bassin |
Etablissement
concerné
|
Construction
ou
reconstruction lourde (*)
|
Fermeture
|
Bilan |
Longwy |
Herserange
Longlaville |
Longlaville |
Herserange |
-1 |
Longwy
« Vauban »
Mont Saint Martin |
Longwy «
Aviation » |
Longwy
« Vauban »
Mont Saint Martin |
-1
|
Briey |
Joeuf
Homécourt (*) |
Collège
« Vallée de l’Orne » (**) |
Joeuf
Homécourt |
-1 |
Tucquegnieux
Audun le Roman
Piennes |
Tucquegnieux
Audun le Roman |
Piennes |
-1 |
Val de
Lorraine
|
Custines |
Custines |
|
0 |
Terres de
Lorraines |
Neuves
Maisons « Callot »
Toul « Croix de Metz »
Toul « Valcourt »
Vézelise |
Neuves
Maisons »Callot »
Toul « Croix de Metz »
Toul « Valcourt »
Vézelise |
|
0 |
Nancy et couronne
(sud nord ouest) |
Laxou «
La Fontaine »
Nancy « J. Lamour »
Nancy « Le Lorrain »
Nancy « L. Armand » |
Nancy
»plateau de Haye »
Nancy « IUFM, bvd Scarpone »
Nancy »Artem » |
Laxou
« La Fontaine »
Nancy « J. Lamour »
Nancy « Le Lorrain »
Nancy « L. Armand » |
-1 |
Vandoeuvre
« Monplaisir »
Jarville « Camus »
Vandoeuvre « Haut Penoy »
Villers « Chepfer » |
Jarville
« Camus »
Vandoeuvre « Haut de Penoy »
Villers les Nancy »Chepfer » |
Vandoeuvre
« Monplaisir » |
-1 |
Dommartemont |
Dommartemont
(interrogations sur le lieu: même
endroit ou plus à l’est) |
|
0 |
Nancy
ville |
Guynemer |
Guynemer
(discussion avec le SIS de Nancy) |
|
0
|
Lunévillois |
Badonviller
Bénaménil
Blamont
Cirey-sur Vezouse |
Pas de consensus, en
conséquence, le conseil général
assurera la maintenance minimale de
Badonviller, Bénaménil, Blamont en
excluant toute opération de
restructuration ou maintenance
lourde. |
?
|
(*) les
autres travaux prévus dans les autres
établissements ne sont pas repris dans ce
tableau
(**) déjà
acté lors d’une précédente délibération du
Conseil Général antérieurement au plan «
collèges nouvelles générations »
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JUIN 2012 /
Le plan "collèges
nouvelles générations" du CG 54
Le Conseil Général a délibéré le 25 juin
2012 sur son projet de "plan collèges
nouvelles générations"
article Nancy-Snes - 5 juin
2012
Depuis janvier dernier, le Conseil Général
a lancé une concertation sur la mise en
œuvre de son plan « Collèges nouvelles
générations ». Cette concertation aboutira
à un vote de l’assemblée départementale le
25 juin 2012. Il s’agit pour le Conseil
Général de construire une douzaine de
collèges neufs, de rénover les autres
établissements pour « une haute qualité de
service public » en oubliant de préciser
que ces reconstructions s’accompagnent de
fermetures d’établissements, un peu plus
nombreuses…
Comment le Conseil Général
conçoit-il cette concertation ? Par un
dialogue organisé sur les bassins
d’enseignements directement concernés par
ces reconstructions : bassins de Longwy
(Vauban, Lebrun, Herserange,
Longlaville, Mont-Saint-Martin), Briey (Homécourt-Joeuf,
Audun-le-Roman, Tucquegnieux, Piennes) , Nancy
Nord (Claude le Lorrain, La Fontaine,
Jean Lamour, La Craffe, Mézières, Georges de
la Tour) , Nancy Sud (Vandoeuvre
Callot, Monplaisir, Haut-de-Penoy, Louis
Armand, Chopin, Chepfer) Nancy Est (La
Craffe, Dommartemont, Essey, Tomblaine,
Pulnoy, Jarville), Lunévillois Est (Badonviller,
Blamont, Cirey, Bénaménil). Un premier type
de réunion a concerné exclusivement les
maires, les chefs d’établissement, les
services de l’Inspection Académique. La
deuxième série de réunions auxquelles ont
été invités les élus des Conseils
d’Administration des collèges concernés.
Puis des réunions ouvertes à un public plus
large ont été organisées par le Conseil
Général. Certains parents d’élèves et
professeurs ont exprimé à plusieurs reprises
lors de ces réunions, la désagréable
impression d’avoir été exclus de certaines
autres réunions et que tout était en réalité
déjà décidé.
Le SNES enfin reçu…
Après de multiples demandes de
la FSU 54, le SNES 54 a été reçu début avril
par M. Klein, vice-président du Conseil
Général en charge de l’Éducation. Grâce au
calendrier que nous avons demandé et pu
obtenir, nous avons pu assister à l’ensemble
des réunions inter-CA auxquelles nous
n’étions pas initialement conviés.
Le Conseil Général ne dispose
d’aucune compétence dans le domaine
pédagogique ; il se retranche derrière les
critères définis par le Directeur des
services départementaux de l’Éducation
Nationale (ex Inspecteur d’Académie). Ainsi,
au nom de l’amélioration de la mixité
sociale dans l’ensemble des établissements,
il va augmenter la taille des plus petits
collèges. Cela conduira inéluctablement,
quoiqu’en dise le Conseil Général, à la
fermeture ou à la fusion des établissements
de moins de 230 élèves environ.
C’est méconnaître les
difficultés accrues de gérer des élèves
difficiles dans des établissements plus
gros. Le Conseil Général explique que les
nouveaux établissements qu’il prévoit
amélioreront les conditions de travail pour
les enseignants en diminuant le nombre de
services partagés. Le SNES est intervenu
dans les réunions pour émettre des réserves
sur cette analyse trop rapide. Par exemple,
le Conseil Général donne à l’Inspecteur
d’Académie les moyens de faire entrer les
élèves dans des salles spacieuses pouvant
contenir des groupes de 30, y compris pour
les matières expérimentales…
Urbain, rural
Déplacer un établissement de
quelques centaines de mètres en milieu
urbain ne représente pas les mêmes enjeux
que le déplacement d’un établissement d’une
dizaine de kilomètres en milieu rural.
L’augmentation des temps de transport ne
peut pas être évacuée, et est cruciale pour
la répartition des collèges sur les
territoires. La désertification des
campagnes ne doit pas être le prétexte à la
disparition du service public d’éducation en
milieu rural. Le Conseil Général, comme le
Directeur des services départementaux de
l’Éducation Nationale, affichent leur
souhait d’améliorer la mixité sociale dans
les collèges, de rééquilibrer, en milieu
urbain, les effectifs entre certains
établissements surchargés, et trop faibles
dans d’autres. C’est une bonne chose, mais
cette complicité objective entre le Conseil
Général et les services de l’Éducation
Nationale n’a-t-elle pas en définitive aussi
un but non avoué ? Faire des économies
budgétaires d’entretien de locaux et de
personnels pour le Conseil Général, et
évidemment de postes d’enseignants pour
l’Éducation Nationale.
Henri LOSTETTE, Etienne
MASSON, Nicolas MATHIEU, Eve DIDIER
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décembre 2011
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historique des actions - archives
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