La réforme
de la formation initiale : des stagiaires précarisés
et exploités
Mise en œuvre au pas de charge
dès la rentrée 2021, la réforme de la formation
initiale entrera pleinement en application à la
rentrée 2022. La plupart des
fonctionnaires-stagiaires, c’est-à-dire les
enseignants titulaires d’un M2 MEEF (métiers de
l’enseignement, de l’éducation et de la formation),
le concours ayant désormais lieu à la fin du M2,
seront affectés à temps plein pour leur année de
stage (contre 8 à 10h avant la réforme) et ne
bénéficieront que de 10 à 20 jours de formation.
Les stagiaires effectuant
désormais des services de 15h (agrégé.e.s), 18h (certifié.e.s)
30h+6h (professeur.e.s documentalistes) et 35h (CPE),
elles.ils permettent aux services de l’Education
nationale de pallier l’insuffisance des
recrutements, le rectorat de Nancy-Metz ayant pu
affirmer que l’académie disposerait de « moyens
supplémentaires » à la rentrée 2022 alors que 29
postes seront supprimés mais compensés par le
doublement du temps de service des stagiaires.
Prétendant résoudre la crise du
recrutement, cette réforme renforce les difficultés
des entrant.e.s dans le métier, qui vont voir leurs
conditions de travail et de formation nettement
dégradées alors que leur rémunération restera à 1,2
SMIC.
Si vous êtes futur.e stagiaire,
pour connaitre vos droits et les faire valoir, pour
être guidé.e dans
les procédures d’affectation en tant que
fonctionnaire-stagiaire,
Pour en savoir plus, consultez
l’article du SNES-FSU national sur la réforme de la
formation initiale.
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