Communiqués de presse
- SNES Lorraine
Jeudi 20 janvier 2022
Maintenir la pression
La très forte mobilisation du
jeudi 13 janvier a contraint le ministre de l’Éducation
à changer de ton et à reconnaître « les erreurs ».
Rassemblés et en nombre dans la rue, nous sommes écoutés
et en mesure de peser.
Pour le second degré, des
engagements ont été pris (ouverture de négociations pour
le report des épreuves de spécialités du bac prévues en
mars, recrutement de 1 500 AED pour les vies scolaires,
livraison de masques chirurgicaux voire FFP2 dans
certains cas...) mais ils sont plus qu'insuffisants.
Dans nos établissements, la
situation reste largement bouleversée par la situation
sanitaire et sa gestion chaotique, mais aussi par 5 ans
d'une politique délétère pour le service public
d'éducation. Nos revendications restent les mêmes :
·
protéger les personnels et les élèves :
masques pour les personnels et les élèves, capteurs de
CO2, protocole clair...
·
créer les postes nécessaires pour renforcer les
vies scolaires, assurer le remplacement, diminuer les
effectifs de classe... En urgence : annuler les 29
suppressions de postes prévues pour la rentrée 2022
à Nancy-Metz
·
augmenter les salaires de TOUS les personnels
·
tirer les conséquences pédagogiques de la crise :
report des épreuves de spécialités du Bac, aménagements
des programmes et du DNB...
Le SNES-FSU Lorraine appelle
tous les personnels à s’engager dans une nouvelle
journée d’action jeudi 20 janvier sous des formes
diversifiées : se mettre en grève ; participer
aux
rassemblements organisés dans l'académie ; signer
les pétitions (pour le
report des épreuves du Bac et l'augmentation
des salaires) ; se réunir dans leurs établissements
pour débattre et décider des formes de mobilisation...
Cette semaine de mobilisation
doit déboucher sur une grève massive le 27 janvier
pour revendiquer l'augmentation de nos salaires,
dans le cadre de l’appel interprofessionnel, au côté des
salariés du privé et des autres agents du public,
confrontés eux aussi aux mesures d’austérité du
gouvernement et du patronat.
- intersyndical du 16 janvier
Poursuivons la mobilisation dès la semaine prochaine !
Toutes et tous dans l’action le 20 janvier et préparons
une grève massive le 27 janvier
Le jeudi 13 janvier a été une journée de grève d’une
ampleur exceptionnelle. Les annonces faites par le
premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale
ne sont pas suffisantes. Néanmoins, elles ont montré que
la grève des personnels et de l’ensemble des acteurs de
la communauté éducative a un impact fort, et que nous
pouvons obtenir satisfaction sur nos revendications.
La situation est intenable dans l’Éducation nationale.
Le chaos engendré par la gestion de la crise sanitaire
mérite des réponses fortes, au-delà des engagements pris
par le Premier ministre et le ministre de l’Éducation
nationale. Il faut immédiatement reporter les épreuves
de spécialités de mars et les organiser plus tard sur la
base des programmes prévus pour des épreuves en mars,
annuler les évaluations de mi-CP, créer tous les postes
nécessaires pour assurer les remplacements, au-delà du
recours aux listes complémentaires dans le premier degré
annoncées, et doter les écoles et établissements en
matériel de protection en nombre suffisant, bien au-delà
des volumes annoncés et y compris pour les élèves.
Personnels, élèves et parents ont besoin de stabilité,
pour travailler et étudier dans un environnement serein
et sécurisé.
Au-delà, l’école a un besoin urgent d’investissement. Il
faut un collectif budgétaire pour permettre des
recrutements massifs et réduire les effectifs dans les
classes. Il faut augmenter les salaires des personnels,
au-delà des annonces du Grenelle de l’Éducation, dans le
cadre du dégel du point d’indice et d’augmentations
indiciaires. . Il faut répondre aux revendications des
AED et AESH, en première ligne face à la crise sanitaire
et sa gestion catastrophique
La
colère des personnels, des parents et des lycéen·nes
n’est pas retombée ! L’heure est à la poursuite de la
mobilisation !
Pour obtenir satisfaction sur les revendications, nos
organisations appellent personnels, parents et
lycéen·ne·s :
-
à lister les besoins dans les écoles, les
établissements et les services et à se réunir pour
discuter des suites de la grève du 13 janvier.
-
à poursuivre et à amplifier les mobilisations
engagées et décidées par les personnels dès les
prochains jours (par exemple les 18 et 19 janvier),
-
à s’engager dans une nouvelle journée d’action le 20
janvier, y compris par la grève
Cette semaine de mobilisation doit déboucher sur une
grève massive le 27 janvier dans le cadre de l’appel
interprofessionnel, au côté des salariés du privé et des
autres agents du public, confrontés eux aussi aux
mesures d’austérité du gouvernement et du patronat.
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