Appel
Pour nos salaires, pour les postes, pour nos conditions de travail :
toutes et tous en grève le 26 janvier !
Tout nous conduit à l’exigence de plus d’éducation pour tous les jeunes
dans un contexte où les inégalités continuent à se
creuser et où les réformes menées par le ministre les
aggravent. Les moyens consacrés à l’éducation ne sont
pas à la hauteur des exigences, la situation sanitaire
en est un révélateur flagrant. Afin de baisser les
effectifs par classe à court et moyen terme et de
prendre en compte l’état de fatigue des personnels,
épuisés par des années de dégradation des conditions de
travail, il faut en urgence engager les recrutements
nécessaires, notamment en recourant aux listes
complémentaires. Si nos organisations partagent la
préoccupation du maintien de l’ouverture des lieux
scolaires, elles alertent cependant sur la nécessité
d’anticiper l’ensemble des scenarii en fonction de
l’évolution de la situation sanitaire. La mise en œuvre
d’une protection renforcée des personnels et des élèves
doit être planifiée dès à présent.
Dans le budget 2021, la
nécessaire revalorisation des personnels ne trouve qu’une traduction minimale
avec 400 millions d’euros prévus. C’est très peu pour les personnels, et de fait
l’essentiel des mesures proposées pour 2021 ne concerneront qu’une minorité
d’entre eux. Les AED et les AESH en particulier ne se voient rien proposer.Les organisations exigent un budget qui renonce aux suppressions d’emplois et
engage un rattrapage des pertes salariales subies, grâce à un plan pluriannuel
de revalorisation et de création de postes pour répondre à tous les besoins, en
commençant par les plus urgents.
Le Grenelle du ministre est inacceptable, d’autant plus qu’il vise à modifier en
profondeur le fonctionnement de l’école, les missions et les statuts des
enseignant-es. Nos organisations demandent la mise en œuvre d’une autre
politique éducative que celle menée jusqu’à présent par le Ministre de
l’Éducation Nationale.Et pendant la pandémie, les réformes régressives continuent. D’une part, le
ministère s’attaque à l’éducation prioritaire en projetant d’abandonner une
politique de territoires au profit d’une contractualisation avec chaque école ou
établissement scolaire. D’autre part, avec le projet de loi 4D le gouvernement
veut engager une opération de déconstruction du service public d’éducation. Les
organisations demandent le maintien des services et des personnels dans le cadre
plein et entier de l’Education Nationale.
Les organisations appellent les personnels à poursuivre les mobilisations en
cours, à s’engager dans l’action et à préparer une grève le mardi 26 janvier
pour exiger des créations de postes, une autre politique éducative, des mesures
significatives de revalorisation des salaires et des carrières dans l’éducation.
Elles engagent les personnels à se réunir pour
débattre localement et construire dès
maintenant une dynamique de mobilisation par des actions et initiatives locales,
motions et courriers collectifs auprès des IA-DASEN, des Recteurs, du
gouvernement.
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Communiqué de presse du 4 décembre
Mobilisons-nous pour nos salaires, pour nos conditions de travail, pour les
postes : exigeons la revalorisation et un autre budget pour l’Education !
Communiqué FSU, CGT Educ’action, FNEC-FP FO, Sud
Education, SNCL
Tout nous conduit à l’exigence de plus d’éducation pour
tous les jeunes dans un contexte où les inégalités
continuent à se creuser et où les réformes menées par le
ministre les aggravent. Or, le Parlement a adopté un
budget qui est loin de traduire l’ambition éducative
dont notre pays a besoin. En effet, il ne prend pas la
mesure de l’augmentation des effectifs, de la situation
sanitaire qui impose particulièrement des mesures pour
faire baisser les effectifs d’élèves par classe à court
et moyen terme et de l’état de fatigue des personnels,
épuisés par des années de dégradation des conditions de
travail.
Il faut en urgence engager les recrutements nécessaires,
notamment en recourant aux listes complémentaires.
Dans le budget 2021, la nécessaire revalorisation des
personnels ne trouve qu’une traduction minimale avec 400
millions d’euros prévus. C’est très peu pour les
personnels, et de fait l’essentiel des mesures proposées
pour 2021 ne concerneront qu’une minorité de personnels.
Les AED et les AESH en particulier ne se voient rien
proposer.
Le Grenelle du ministre est inacceptable, d’autant plus
qu’il vise à modifier en profondeur le fonctionnement de
l’école, les missions et les statuts des enseignant-es.
Nos revendications
Les organisations exigent un budget qui renonce aux
suppressions d’emplois et engage un rattrapage des
pertes salariales subies, grâce à un plan pluriannuel de
revalorisation et de création de postes pour répondre à
tous les besoins, en commençant par les plus urgents.
Elles demandent la mise en œuvre d’une autre politique
éducative que celle menée jusqu’à présent par le
Ministre de l’Éducation Nationale.
Dans l’action en janvier
Les organisations appellent les personnels à poursuivre
les mobilisations en cours, à s’engager dans l’action et
à préparer une grève le mardi 26 janvier pour exiger des
créations de postes, une autre politique éducative, le
dégel de la valeur du point d’indice couplé à des
mesures significatives de revalorisation des salaires et
des carrières dans l’éducation. Elles engagent les
personnels à construire dès maintenant une dynamique de
mobilisation par des actions locales, réunions, motions
et courriers collectifs auprès des IA-DASEN, des
Recteurs, du gouvernement, etc. Les organisations
décident de se revoir début janvier. |