Mobilisation des cheminots, des postiers, des
éboueurs, des salariés de l’énergie… À cela
s’ajoute dans les universités la mobilisation
des étudiants face à la généralisation de la
sélection et à l’annonce d’une réforme de la
licence qui verrait les horaires d’enseignement
diminuer et les frais d’inscription augmenter.
Côté éducation, les nouvelles sont alarmantes :
la
réforme du lycée qui est en cours pour une
application à la rentrée 2019 renforcerait
encore l’autonomie des établissements, mettrait
en cause la voie technologique, dénaturerait les
disciplines et se traduirait par une perte
d’horaires d’enseignement pour les élèves et la
suppression à terme d’environ 7 000 postes (à
lire ici),
le
gouvernement a décidé la fermeture des CIO et la
vente à la découpe de l’orientation scolaire (A
lire ici),
les
chiffes des effectifs sont tombés : la hausse
est confirmée en collège à la rentrée prochaine
(+ 36 000), et comme les moyens n’ont pas été
donnés en conséquence, les conditions de travail
vont continuer de se dégrader. Dans la Fonction publique, après les premières
mesures de gel de la valeur du point, de report
de la revalorisation PPCR et de rétablissement
d’un jour de carence, le gouvernement entend
remettre en cause le statut :
en savoir plus ici.
Pour protester contre
ces projets inacceptables, les organisations de
fonctionnaires ont quitté la réunion de
concertation mercredi matin et appelleront à une
journée de grève fin mai. La FSU œuvre pour que
cet appel soit le plus unitaire possible et
permette ainsi de faire masse. Les mobilisations
de la Fonction publique les 10 octobre et 22
mars ont en effet permis d’obtenir que le
rendez-vous salarial soit avancé à juin. Il nous
faut maintenant amplifier ce mouvement.
Pour toutes ces raisons, le SNES-FSU a décidé
la semaine dernière à la clôture de son congrès
de Rennes d’un plan d’action.
Nous appelons en particulier à se
mettre en grève dans l’éducation selon
les zones : les 19 avril et 3 mai, et à
poursuivre ce mouvement dans l’action Fonction
publique dont la date précise sera connue la
semaine prochaine.
Face à un gouvernement qui détricote sans
complexe l’État social, nous devons plus que
jamais agir collectivement et avec détermination
et contribuer ainsi à amplifier le mouvement
social qui se construit. La mobilisation de
chacun-e compte ! |